| | | | | 5 listopad 2010 00:18 | | | "tasse" is a little bit different from "mug" (a mug is bigger than a cup) but in French nowadays "tasse" is more used, so I didn't edit, although we also use "mug" nowadays in France. What's funny is that "mug" is the English way to pronounce "moque", that is an old Normand word. | | | 5 listopad 2010 00:22 | | | | | | 6 listopad 2010 03:18 | | | Salut, les gars!
Tu sais, a vrai dire, je pense qu'on n'aurait rien a modifier pour rendre la traduction plus "quebecoise": elle me semble completement "quebecoise" comme elle est maintenant...
On n'est pas si different que ca, quand meme! | | | 6 listopad 2010 03:45 | | | Hmmm...
Bon, ben, d'accord...
Les tasses peuvent devenir extrêmement chaudes après les avoir mis dans le four à micro-ondes. Veuillez faire bien attention en les retirant du four.
Mais je suis vraiment content que quelqu'un me l'ait demande!
(On voit tellement de mauvaises traductions, partout au Quebec, ou le marche est domine par les industries americaines ou anglo-canadiennes...) | | | 6 listopad 2010 10:43 | | | héhé! merci Ian!
Non, bien sûr, entre francophones nous ne sommes pas si différents que ça; remarque, quand en Europe ils diffusent un documentaire sur le Québec, lorsque les québéquois parlent on a tout de même droit aux sous-titres, même si on parle la même langue! Et j'avoue que quelquefois cela s'avère nécessaire!
Par ici, l'été, on a un festival qui s'appelle "Chauffer dans la noirceur", et j'avoue que lorsque j'ai entendu parler de ce festival la première fois, je me suis demandé ce que cela signifiait exactement, pour moi francophone européen, cela évoquait plutôt un brasero chauffant et éclairant une nuit noire avec des pauvres bougres en train de se réchauffer les pognes dessus. J'ai su plus tard que cela signifie "conduire la nuit", ou "conduire de nuit"!
Mais après réflexion, on dit bien "un chauffeur" en parlant de quelqu'un qui conduit un véhicule, donc ça n'est pas si bizarre, à bien y regarder.
Je me suis toujours demandé pourquoi les accents étaient si différents, on dit que les québéquois "parlent du nez", mais lorsque j'entends d'autres langues d'outre atlantique, entre autres l'anglais américain, le mexicain, le brésilien, je remarque également une différence, on pourrait presque dire que le brésilien est le québéquois du portugais, j'ai aussi l'impression qu'ils parlent plus "du nez" que les portugais du Portugal. Je n'ai pas vérifié si les portugais avaient eux aussi droit aux sous-titres lorsqu'ils mataient un documentaire avec des brésiliens qui parlent! Mais ça se pourrait bien, ma foi!
Bonne journée, et bonne fin de semaine, mon cousin!
| | | 7 listopad 2010 04:19 | | | Salut Franck,
Tu sais, c'est interessant que tu aies remarque exactement quelque chose auquel j'ai longtemps pense, que les voix Americaines (au Sud et au Nord) semblent avoir plus de nasalite que les voix des pays sur en Europe actuel, qui leur ont pourtant donne leurs langues.
Moi aussi, j'ai bien remarque que la voix en France (stereotypee peut-etre, mais...) est beaucoup plus "dans la gorge" que "dans le nez", et que les voix britanniques (surtout cultivees) font passer beaucoup plus d'air par la gorge que notre anglais nord-americain, qui ne produit pas ce genre de sifflement dans la gorge.
Alors je suis arrive a deux hypotheses, l'une que quand les habitants de notre continent sont arrives il y a deux ou trois siecles, leurs voix nasales etaient bien les voix qui existaient a l'epoque, telles quelles, sur le vieux-continent. Un processus de fossilisation est bien connue quand il s'agit du vocabulaire, etc., des langues exportees, et je m'imagine qu'il pourrait aussi bien exister un processus equivalent pour les voix des membres de ces communautes linguistiques. Et c'est ainsi qu'on parlerait encore chez nous avec les voix de nos ancetres il y a quelques siecles...
Mon autre hypothese est qu'une voix plus nasale (et ainsi plus percante) s'est averee necessaire en Amerique, vu les distances que le discours avait souvent a franchir. Une voix moderee, avec beaucoup d'air pour l'adoucir, ne permettait pas a John LeCowboy de franchir une distance de trente vaches, et de se faire entendre de l'autre cote par Paul LeCowboy.
Par contre, dans les villes serrees du vieux continent, une voix percante serait tres embarrassante pour les voisins, et on se ferait vite gronder par ses parents (ou ostracise par ses pairs) si l'on persistait a parler ainsi.
Ceci expliquerait aussi comment les voix sur le continent auraient pu evoluer vers une douceur de caractere plus anodin et inoffensif, pour ne pas embarrasser tous ceux en proximite (au cafe, dans la rue, etc).
Ainsi, a Hong Kong, ville tres bruyante, tout le monde se crie les informations et les idees, tant bien que quand ils arrivent a Vancouver, en tant qu'immigres, on doit leur donner des classes speciales d'acculturation (non, sans blague!) pour leur enseigner a parler plus doucement au Canada.
Par contre, ici au Japon (pays tres serre et tres peu bruyant) c'est tout comme en Europe aujourd'hui: les voix sont restreintes, pleines d'air, et les voix percantes sont tres vite ostracisees.
Vive le multilinguisme, le multiculturalisme et le multivocalisme! | | | 7 listopad 2010 17:27 | | | |
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