Idioma de origen: Francés
A la lumière sale des temps débiles qu’on nous fait vivre,
aux âmes perdues, aux humiliés, aux têtes vides,
Reprends ton souffle, camarade !
Il y a des jours pour les nuances, les mots acides,
et d’autres pour dire simplement, simplement dire :
Reprends ton souffle, camarade, et lève la tête (bis)
Dans l’agonie sourde des villes où l’on s’enivre,
pour cet avenir que des orgueilleux nous suicident,
Reprends ton souffle, camarade !
Si les cons s’amusent toujours à glorifier le vide,
frappe du poing car rien ne t’oblige à les suivre.
Reprends ton souffle, camarade, et lève la tête (bis)
Rien n’est joué, rien n’est perdu,
il faut y croire sans retenue.
Lève la tête, lève la tête
On est quelques-uns qui s’entêtent
à croire encore, mais putain y croire !
comme pour demain un jour de fête… de fait :
Reprends ton souffle, camarade, et lève la tête (bis)
Il y a des Afriques qui crèvent lentement d’être oubliées,
tu sais comme moi qu’on est tous dans le même panier.
Cette boule bleue où l’on étouffe sous le diesel,
c’est ma maison, c’est ta maison, rien d’éternel !
Celui que tu vois ici ou là , les genoux à terre,
regarde bien, il a les mains et les yeux de ton frère
Reprends ton souffle, camarade, et lève la tête ! (bis)
Rien n’est joué, rien n’est perdu, il faut y croire sans retenue
Lève la tête, lève la tête (bis)
Reprends ton souffle, camarade, lève la tête !! (bis)